JEUX UNIVERSITAIRES 2016

Jeux universitaires 2016 :

Jacques Fame Ndongo rassure athlètes et officiels.

Les primes des athlètes et officiels seront payés sans problème ; c’est l’un des temps fort du discours du ministre de l’enseignement supérieur à l’ouverture de la 19ème édition des universiades le 23 avril 2016.

Il était attendu, il n’a pas déçu. Le Pr Jacques Fame Ndongo, dans son discours a fixé le cap des jeux universitaires 2016 en insistant particulièrement sur la question des primes. La 19ème édition qui a été lancée ce 23 avril, est à la fois un rendez-vous sportif, culturel et d’expression des génies et des talents d’ici et d’ailleurs. Au niveau sportif a-t-il rappelé, ce sont les performances physiques et mentales des athlètes qui sont attendues. Pour cela, il a demandé aux officiels d’être objectifs et impartiaux : « les officiels devront rester intransigeants et respecter le règlement officiel afin que seul l’esprit sportif soit gagnant». Les jeux universitaires sont aussi, selon le ministre de l’enseignement supérieur, le lieu d’un brassage culturel et de solidarité. Rien de plus normal puisque cette 19ème édition est placée sous le thème de la « performance et de la solidarité ». Le chancelier des ordres académiques a en outre évoqué la qualité de service des acteurs culinaires et partenaires divers (annonceurs, sponsors…). Quant au sempiternel problème de payement des primes, nœud gordien de son discours, Jacques Fame Ndongo a été clair : « j’ai personnellement donné des instructions fermes afin que les primes des athlètes et officiels (…) soient payés. Les jeux doivent se dérouler dans la paix… ». A-t-il dit.

Avant le ministre de l’enseignement supérieur, d’autres orateurs sont passés à la tribune. D’abord les hommes d’église. Ils étaient au nombre de trois : un pasteur, un imam et un prêtre. Chacun à son tour, a confié la « grande kermesse » des étudiants aux mains du tout-puissant à fin qu’il puisse, lui-même, veiller au bon déroulement de l’évènement.

Le deuxième communicant à prendre la parole au cours de cette cérémonie d’ouverture, est le 1er adjoint au maire de la commune rurale de Soa, représentant du maire, lui-même empêché. Le numéro 2 de la municipalité de Soa a situé les jeux dans le contexte qui est le leur, à savoir un moment de décontraction et de relaxation après une longue période de réflexion. « Parler des jeux dans un cadre de réflexion comme l’Université semble contrasté. Mais cela s’avère nécessaire au regard du stress qui hante les étudiants pendant le temps des études », a-t-il dit. Il a par ailleurs, au nom de toute la population de la cité universitaire de Soa et à son nom propre, souhaité une bienvenue et un agréable séjour à tous dans l’arrondissement de Soa.

Le discours d’Ibrahima Adamou, recteur de l’Université hôte, s’est résumé quant à lui en une triptyque à savoir « à Soa : on conçoit, on reçoit et on est chez-soi ». « Le fair-play doit ainsi être le grand gagnant de ces jeux » a-t-il conclut.

Le Pr Henri Avemzolo, président de la conférence des recteurs du Cameroun et par ailleurs, recteur de l’Université de N’Gaoundéré, a été la quatrième personne à prendre la parole. Le professeur de rang magistral a lui situé les jeux dans une dynamique. « Il y a un an nous étions à Yaoundé et prenions rendez-vous pour Soa, nous y sommes. Ces jeux doivent être considérés comme test aux universiades africaines qui auront lieu en Afrique du Sud en juin prochain », a-t-il déclaré. C’est autour de 12h30 que les discours ont pris fin cédant ainsi place à la grande parade des athlètes qui elle-même devait laisser place au match d’ouverture, football féminin, qui devait opposer l’université hôte aux visiteurs de Buea.

Fabrice ZANGA