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La réflexion à laquelle nous vous invitons aujourd'hui est le fruit d’une recherche laconique et sobre que nous avons menée sur Hegel dans le cadre d’un séminaire. Cette recherche a fini par enflée pour offrir les pistes que nous proposons à ce jour.  notre intérêt est porté sur l’Etat d’aujourd’hui et les concepts qui lui sont connexes.

En effet, bien qu’il y ait dans l’histoire des événements sans histoire, l’histoire des événements et notamment politiques, nous renseigne qu’il y a trop de saccades et que l’Etat même – et c’est la goute d’eau qui déborde le vase - est en crise. En effet, longtemps après l’ouverture démocratique, c’est le désenchantement, le scepticisme, le fatalisme et le défaitisme qui sont au cœur des conduites collectives des groupes sociopolitiques dans le monde. Comme conséquences, des guerres fratricides, des modifications pathologiques des lois fondamentales, la crispation du marché politique, la monopolisation des secteurs clés par les blocs gouvernants, la manipulation quasi routinière des élections, la pulvérisation des contrepouvoirs, l’anéantissement du pouvoir de discernement, la détention frauduleuse des ressources nationales. Mais, peut-on vraiment écarter aujourd’hui l’Etat actuel, jadis considéré comme une société sans heurts où règnent la fraternité, la liberté et l’égalité avec une violence comparable au prestige dont il bénéficiait au temps de son impunité ? Dans ce sens, la pensée politique de Hegel apparait inconditionnellement irréductible à un simple concept historique d’un corpus à jamais clos et inactuel. Parce que le philosophe allemand, en parlant de l’Etat tel qu’il doit être connu, sacralise le droit, absolutise la liberté et divinise l’Etat. La suite va suivre!

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